samedi 9 février 2008

Crépi de façade : Attention à la qualité du support !

Protéger durablement le gros oeuvre de votre maison en lui apportant une touche esthétique à votre goût, dans le cadre des réglementations locales et régionales ; voilà les deux fonctions essentielles d’un crépi. Qui peut poser cette couche de finition indispensable à toute maçonnerie ? Combien cela coûte t-il, pour un bâtiment neuf ou pour une rénovation ?


Différencier le neuf de la rénovation !

Dans le revêtement de façades, il faut distinguer, tant pour les questions techniques d’application et les matériaux à employer que pour les règles administratives à observer, le neuf de la rénovation.
Le permis de construire délivré lors de la construction fixe dans le détail la couleur, (voire également la composition) de l’enduit de finition. Dans le cadre d’une rénovation, vous devrez déposer, en mairie, une déclaration de travaux. Si vous décidez de changer l’aspect et la couleur de votre revêtement de façade, et que vous résidez à proximité d’un monument historique ou dans un site classé, il vous faudra obtenir l’aval des architectes des Bâtiments de France. D’autres restrictions peuvent vous être imposées si votre habitation se trouve dans une copropriété.
Vous pouvez aussi être contraint de procéder à un ravalement de façade par un arrêté municipal, toujours selon des spécifications précises à respecter. Si vous tardez à vous exécuter vous risquez de devoir payer une amende et la facture des travaux que la municipalité aura fait réaliser sans votre consentement.
Enfin dernière formalité avant de débuter les travaux : l’installation d’un échafaudage (soumis à certaines règles sur le domaine public et à autorisation de votre voisin si vous êtes obligé de passer sur son terrain).

Une fois ces obligations remplies ; l’attitude du professionnel que vous aurez choisi, sera différente devant une maison neuve ou un chantier de rénovation ; autrement dit : "tout dépend du support qui va recevoir le crépi ou l’enduit de façade"

"avant
D'autant plus que les techniques varient. Ainsi Denis Aubert installe sur la première couche, "du grillage ou une toile" sur laquelle il projette l’enduit final, les enduits traditionnels étant généralement appliqués en deux ou trois couches. Dans ce cas, après le gobetis (première couche d’accrochage projetée sur la maçonnerie), on applique le corps d’enduit puis la couche de finition. Mais même les enduits modernes, généralement colorés dans la masse et qui conviennent parfaitement pour les constructions neuves, comportent également des étapes incontournables : peinture fixative, sous couche, crépi et enduit de finition. Attention, ces enduits ne sont pas adaptés pour des bâtiments non cimentés, lesquels doivent être traités avec des produits spécifiques à base de chaux naturelle. La finition de l’enduit elle-même dépend de la technique et de l’outil employé pour sa réalisation ; on distingue ainsi l’enduit :- taloché (du nom de la taloche)- projeté ou tyrolien (du nom de l’outil utilisé par les premiers spécialistes du crépi qui étaient majoritairement originaires du Tyrol).- gratté

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